A notre connaissance les premiers tachéomètres autoréducteurs du début du XXe siècle sont principalement :
Les tachéomètres :
-Sanguet
-Secrétan
-H. Morin
Plus récent que ces 3 principaux tachéomètres, le Wild Heerbrugg RDS (1950) est un autoréducteur de grande précision.
Le principe du calcul stadimétriques de distance est très simple. L’ingénieur J.L. Sanguet inventeur, s’est inspiré très simplement du théorème de Thalès. Il faut reconnaître un talent extraordinaire aux techniciens, mécaniciens, et ingénieurs afin d’imaginer et de construire un tel type d’appareil.
Le Théorème de Thalès appliqué en mécanique (extrait du manuel d’origine Sanguet) :
Tachéomètre superposé :
Le tachéomètre est en station et une mire est positionnée en AD.
Le point O représente l’axe des tourillons de la lunette. Lorsque le levier est actionné pour passer d’un butoir à l’autre suivant, la lunette effectue une légère rotation axiale autour du point O.
Le déplacement [a-b] sur la règle verticale du Tachéomètre correspond à l’interception [A-B] sur la mire.
Règles et mire étant verticales, on en déduit les rapports suivants :
L’appareil a été conçu de telle sorte qu’entre le butoir d’origine (mise à la référence) et le 1er butoir ab/Od = 0.01
La distance horizontale OD est fonction de la mesure AB interceptée sur la mire et :
OD = AB x 0.01
Entre les butoirs [ab] le rapport est de 0.01, la différence stadimétrique sur la mire est notée ∆(A-B).
Entre les butoirs [bc] le rapport est de 0.008, la différence stadimétrique sur la mire est notée ∆(B-C).
Entre les butoirs [cd] le rapport est de 0.004, la différence stadimétrique sur la mire est notée ∆(C-D).
Il en résulte :
Exemples de relevés :
Différentes combinaisons aboutissent à un résultat sensiblement identique :
Station et mire sur le terrain :